Model - @olivier.deb
Workshop - Anne Golaz - @cepv_photography
Aurélie Nydegger (@philosophiqueportatif)
- Lucrezia... Elle me parle, je lui parle. Je prends possession d'elle, comme elle prend possession de moi. Ma voix et mon corps sont à notre disposition. J'imagine que sa vie entière et la mienne se fondent en une seule. Une seule vie. Une seule personne. Un mélange de nous deux. L'émotion monte, une fois que notre jeu commence, cette émotion ne fera que croître tout au long de la pièce. La conclusion de cette œuvre sera une explosion de sensations. Je me nourris de toutes ces émotions, le maquillage, le bruit des talons contre le sol, le mouvement de la robe qui tourbillonne autour de moi... Cela crée de l'excitation en moi. L'excitation de me transformer, de devenir plus grande, de me galvaniser... Alors je m'autorise toutes les folies du monde sur scène. L'homme ne disparaît pas, Olivier reste Olivier. Je laisse simplement s'exprimer ma part de féminité. En toute honnêteté, je ne me suis jamais senti aussi homme que maintenant.
- Lucrezia... She speaks to me, I speak to her. I take possession of her, as she takes possession of me. My voice and my body are at our disposal. I imagine her whole life and mine merging into one. One life. One person. A mixture of the two of us. The emotion rises, once our play begins, it will only increase throughout the scene. The conclusion of this play will be an explosion of emotions. I feed off all of them, the make-up, the sound of the heels against the floor, the movement of the dress swirling around me... It creates excitement in me. The excitement of transforming myself, of becoming bigger, of galvanising myself... So I allow myself all the madness in the world on stage. The man does not disappear, Olivier remains Olivier. I simply let the feminine side of me express itself. In all honesty, I've never felt more like a man than I do right now.
